Je me suis inspirée du « mémento agricole » de 1923 pour élaborer ma recette.
L’ensemble doit former des miettes qui ne collent pas. Il faut bien veiller à ce que tout soit haché finement, si c’est trop grossier surtout au début, leurs petits becs ne pourront pas prendre la nourriture.La première nourriture à distribuer aux jeunes poussins, âgés de 36 heures au moins, est à base de mie de pain rassis, mélangé à des œufs cuits durs, le tout finement émietté. On leur ajoute des verdures hachées très fins, principalement des orties et de la laitue. De temps à autre, on jette quelques grains de millet, pour inciter les petits poussins à prendre un exercice salutaire.
Les poussins ont de l’eau toujours propre à disposition, ainsi que du sable à volonté. Le sable est important pour eux, d’abord parce qu’il leur permet de broyer les aliments. Ensuite parce que cela limite la prolifération des coccidies, une des principales cause de mortalité. Ils ont également à volonté du blé que j'ai réduit en farine à l'aide d'un moulin à céréales.
Je fais cette pâtée pour les 10 à 15 premiers jours, une fois par jour, en principe le soir lorsque la marmaille rentre au bercail. Comme ça, ils associent que "rentrer" = "manger" A mesure que les poussins grandissent, je mélange des grains de blé entier dans la farine, et je réduit également la part de semoule, riz cuit ou pâte car ils deviennent suffisamment grands pour chercher leur nourriture tout seuls.
La part d’inné est très forte chez les poules et les poussins ont déjà les réflexes des adultes dès la naissance, mis à part leur besoin en chaleur, ils sont relativement autonomes et savent ce qu'ils doivent faire.